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Le fait Jésus > Un guide de lecture

 

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UN GUIDE DE LECTURE

 

On trouvera ci-dessous un petit guide de lecture,
pouvant servir d'introduction au livre.

 

 

 

Une phrase en exergue décrit le contexte dans lequel se place le livre:
"Vivre le christianisme comme quelque chose de fraternel et de modeste, dans un dialogue avec tous les hommes".
Puis, sous la forme d'une histoire vécue, l'introduction précise l'objectif recherché: exprimer le christianisme d'une façon qui ait un sens pour les hommes d'aujourd'hui, notamment les non-croyants.

Suivent deux chapitres qui s'adressent en particulier aux athées et aux philosophes: on y parle d'abord "d'êtres très supérieurs" et non de Dieu, afin de laisser de côté le problème de la création du monde. La dernière partie du livre reprendra un peu cette problématique.
Toute "définition" de Dieu est refusée: cela nous dépasse.
Il est aussi demandé aux philosophes si leur philosophie est, ou non, prête à se remettre en cause en fonction de faits nouveaux. Sur la base du "Vocabulaire philosophique" de Lalande, il est montré que nous avons tous des convictions, pas des certitudes.

Le chapitre intitulé "Aimer - le péché" s'adresse principalement aux chrétiens. Il montre d'abord, par une réflexion à la fois technique et un peu humoristique, que l'amour – au sens chrétien - est le meilleur moyen d'améliorer les relations entre les hommes. Puis il définit le péché comme étant manque d'amour ou refus d'amour, et rien d'autre: s'écartant assez nettement de la façon dont cette question est souvent présentée et vécue par les chrétiens.

Le chapitre sur le salut, assez complet, est comme un résumé de la doctrine chrétienne. Après avoir décrit la révélation de Dieu à Israël puis en Jésus, il montre que le salut c'est de sortir peu à peu du péché, grâce à la révélation apportée par Jésus et avec son aide; et que cela commence dès cette terre. Annoncer aux hommes le salut, c'est témoigner avec humilité et amour. Il s'agit, pour tout homme, d'accepter d'entrer dans une relation en vérité avec les autres; et c'est aussi cela qui nous sera demandé après la mort. La vie après la mort est présentée comme un réseau de plus en plus riche de relations des hommes entre eux.

Le dernier chapitre, intitulé "Une approche expérimentale", est celui qui donne son titre au livre: pour un homme du XXI° siècle, Jésus et la révélation qu'il nous apporte sont des faits de l'histoire humaine. Pour un scientifique, un fait, même dans le domaine sociologique ou psychologique, doit être examiné, discuté; des hypothèses sont alors faites à son sujet; une terminologie développée.
Or on voit de plus en plus clairement, depuis le siècle dernier, que les faits racontés par la Bible et le vocabulaire utilisé par elle sont datés. Pour le Premier Testament les chrétiens n'hésitent pas à dire que la façon dont l'action de Dieu y est présentée est influencée par la mentalité de l'époque et celle des auteurs. Maintenant on prend conscience que, non seulement Adam et Eve n'ont probablement pas existé (cf. p.ex. le "Cahier Evangile"), mais aussi qu'il n'y a pas eu de "chute" dans le péché (cf. encyclopédie "Théo" p.185).
Cela revient à admettre, comme l'écrit un auteur américain, que le Nouveau Testament s'exprime à la façon du 1° siècle, lui aussi en fonction des idées de l'époque. Et donc aujourd'hui il s'agit d'intégrer l'idée que la révélation chrétienne n'est pas forcément bien traduite par les mots anciens, et qu'il faut essayer de cerner les faits: et d'exprimer ces faits d'une façon ouverte, en ne pensant pas que nous les comprenons complètement.

"Proposer cela, ce n'est pas détruire, c'est au contraire construire" est-il dit en conclusion.

 

 

 

Image de nuages extraite d'une photo de Roland Trenzel