Récapitulatif de

Textes sur le christianisme

 


 

On trouvera ci-dessous des liens vers quelques uns des textes que j'ai écrits.

 

"Alors si on me demande: que puis-je faire de plus utile pour les problèmes que l'humanité rencontre? Quelles sont les causes de la situation actuelle? J'ai tendance à répondre: la première cause des problèmes, c'est que les hommes ne savent ou ne veulent pas travailler et réfléchir ensemble": "Une seule chose est nécessaire".

 

"Je suis d'abord un homme (je n'ai pas une notion de la 'certitude' différente de celle qui est reconnue par l'ensemble des hommes - et je pense le message de la révélation comme s'adressant à tous les hommes tels qu'ils sont); ensuite un chrétien; et enfin un catholique. C'est ma façon d'être catholique 'en vérité', c'est à dire avec la plus grande honnêteté possible par rapport à l'ensemble des hommes": Convictions, certitude.

 

"Lorsqu'on présente, comme l'église le fait en général, les convictions chrétiennes comme des vérités révélées, on crée je pense le plus souvent un blocage chez les interlocuteurs non chrétiens. Autrement dit ce n'est pas la bonne approche si ce que l'on veut, c'est les convaincre. Dans mon approche, c'est le terme conviction qui est central. Le chrétien est convaincu d'un certain nombre de faits, et les propose aux hommes. Ces faits sont le témoignage du Christ, son enseignement, sa résurrection, et donc l'existence de l'au-delà. Ces faits sont à discuter, à évaluer. La vérité de ce que disent les chrétiens se découvre par changement dans les convictions. Le chrétien n'a pas de raison d'avoir peur de dialoguer "sur le marché des convictions": d'expliquer, et de convaincre. Non pas en parlant de "vérité révélée", mais de vérité découverte en changeant d'avis! ": Vérité "révélée", vérité évaluée.

 

Le doute positif - Il est temps me semble-t-il de compléter les principes posés par Descartes dans le discours de la méthode par un cinquième principe, qui s'énoncerait à peu près comme suit: "Le cinquième précepte était de ne considérer jamais aucune chose pour fausse que je ne la connusse évidemment être telle; c'est à dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention; et de n'écarter rien de plus du champ de mes réflexions que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le considérer comme vrai": Vers une présentation du christianisme.

 

Convictions trop fortes? - Beaucoup de chrétiens ont des convictions très arrêtées, qui les amènent à considérer que la façon dont leur église ou leur groupe croit et pratique est la seule bonne façon de croire et de pratiquer. Et ils y associent des obligations: faire ceci et non cela, célébrer comme ceci, etc. La légitimité d'une diversité de points de vue n'est guère admise par eux. L'hypothèse implicite de ces chrétiens, de ces églises, est qu'ils savent exactement comment Dieu souhaite que l'on croie et que l'on pratique; et qu'il faut célébrer le culte et agir de telle et telle façon précise pour le satisfaire: Pour un christianisme ouvert.

 

"Comme s'il voyait l'invisible": tel est le titre d'un livre de Jacques Loew décrivant l'attitude de foi. Le chrétien agit en tenant compte du "réel invisible", auquel aucune sagesse ne donne accès, parce qu'il est le domaine du "Tout Autre": de la liberté de l'action de Dieu dans le monde. Le chrétien, tant dans sa relation à Dieu que dans sa relation aux autres hommes, se situe dans l'altérité: agir dans la foi d'une façon déraisonnable à vues humaines, souffrir pour l'autre par amour, telle est la folie du christianisme. Folie pour qui n'a pas rencontré le ressuscité: Sagesses et "folie" - Christianisme et traditions orientales.

 

Il est assez extraordinaire de voir combien dans la plupart des milieux chrétiens la culpabilité tient une grande place, et est associée au péché. La culpabilité est pour moi une dimension psychologique individuelle relevant le plus souvent d'un équilibre psychologique insuffisant, et aussi d'une théologie erronée: A propos du péché et de l'humilité.

 

Jésus nous révèle le vrai sens de notre vie: aimer. Avant d'avoir compris cela, nous errons en tous sens, que nous soyons chrétiens ou non; nous nous fixons des buts pour nous occuper; pour nous distraire dirait Pascal. Souvent, nous ne savons pas vers où aller: nous sommes ... perdus! Jésus montre le chemin, et nous donne le moyen de le suivre: Qu'est-ce que le "salut"?

 

Croire... Chacun de nous a une certaine vision du monde; de ce qu'il est, de la façon dont il fonctionne; de ce qui est possible et de ce qui est impossible. Nous interprétons ce que nous voyons, ce que nous entendons, ce qu'on nous dit, en fonction de cette "grille" inconsciente qui nous sert de repère. Qu'est-ce qui fait que tel ou tel petit fait, tel témoignage, ouvre une porte en nous, et, insensiblement, nous fait admettre comme possibles, puis comme vraies, des affirmations, des réalités qu'au départ nous pensions fausses, inexistantes? Cela se produit couramment dans nos vies: Vers une présentation du christianisme.

 

Jésus est "ce que nous pouvons voir de Dieu sous la forme d'un homme". Il n'y a pas du point de vue chrétien plusieurs dieux: Quitter le vocabulaire du sacrifice.

 

L'homme dans l'univers est un peu comme une fourmi dans un caniveau qui jugerait du monde d'après ce qu'elle peut en percevoir. Qu'est-ce qu'une fourmi peut comprendre d'une automobile, et, plus encore, de la réflexion éthique ou philosophique de l'homme? Il en va de même pour nous: les réalités de l'univers nous dépassent complètement; nous en percevons certains aspects et croyons avoir compris beaucoup de choses: Pour un christianisme ouvert

 

Peut-on imaginer une approche du christianisme où au lieu d'affirmer une doctrine considérée comme révélée on partirait simplement du "fait Jésus", modèle de l'amour et ouverture sur un autre monde par sa résurrection? Chrétien, je suis convaincu que Jésus est le témoin de l'au-delà qui nous montre ce qu'est l'amour véritable jusqu'à en mourir, et nous fait connaître que la vie continue après la mort. Cependant je m'interroge sur les doctrines qui ont été élaborées par les premiers chrétiens en fonction des conceptions de leur époque pour rendre compte de ce qu'ils ont vécu, et qui ont été progressivement complétées et durcies au long des siècles. Et comme scientifique, je ne vois pas de différences fondamentales entre les faits sur lesquels reposent les convictions chrétiennes et les faits qu'étudient les sciences, au sens large, en se basant sur des hypothèses, des modèles, des convictions: Pour une approche "factuelle" du christianisme

 

S'il existe un ou des êtres supérieurs à l'homme, ce qui paraît fort possible, il reste à voir si ce ou ces êtres pourraient choisir de se révéler à l'homme, ou au contraire de ne pas se révéler. Il faut bien l'admettre, les deux hypothèses sont concevables: "Dieu" peut choisir de se révéler à l'homme

 

Planète ordinaire, la terre mourra probablement de façon banale, sans qu'il y ait de "royaume de Dieu sur terre". Planète quelconque, histoire quelconque...

 


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