Archives par étiquette : religion

Lectures (en)

Grâce à Zite (sur iPad) qui me les fait découvrir, je lis de plus en plus de blogs anglais, surtout protestants ou évangéliques, mais aussi catholiques ou athées.
Voici quelques liens qui m’ont intéressé:

Le successeur de Zwingli parle de Marie montée au ciel dans son corps
Comment distinguer une personne mûre d’une qui est immature (quel que soit l’âge)
Quelle personne est-ce que je veux être? (et non: « que dois-je faire? »)
Les Etats-Unis sont devenus une nation « coeur de pierre »
4 do’s and 4 dont’s when talking to people you’ve never met
Réconcilier la Bible et la science?
Je ne suis pas (encore) chrétien mais je vais venir à votre église dimanche (une réserve cependant: au point 6, la Bible semble une sorte de Coran, liste de phrases, alors que nous sommes les témoins vivants de l’Esprit).
Comment, depuis le 16° siècle, les protestants (US?) ont modifié à tort le message des réformateurs
Adam et Eve n’ont pas existé

A suivre /à compléter ultérieurement !

Un texte pour les non croyants « ouverts »

Je viens de rédiger et de mettre en ligne un texte de présentation du christianisme destiné à des personnes non-croyantes « ouvertes », c’est à dire n’ayant ni hostilité ni blocage.
Depuis toujours j’ai le souci de formuler le christianisme d’une façon compréhensible par les hommes de notre époque, mais je n’avais jamais essayé d’expliquer par exemple la prière ou l’eucharistie.
Ainsi pour la prière j’évite de parler de « dialogue avec Dieu », qui ne correspond pas strictement à la situation habituelle du chrétien. Pour la vie après la mort je m’efforce de ne pas en dire plus que ce qui ne peut guère être discuté. Etc.
Le point de vue des non-chrétiens comme des chrétiens m’intéresse, tant sur ce qui est déjà rédigé que sur ce qui, d’après vous, devrait être ajouté ou développé.
Lire: A un ami « ouvert ».

La Nouvelle Bible Segond consultable gratuitement

La Nouvelle Bible Segond, édition d’étude, est désormais consultable en ligne, et aussi téléchargeable gratuitement.

La lecture intégrale en ligne est possible avec n’importe quel navigateur. Par contre le téléchargement n’est possible que sous Windows.

Le texte de la « NBS » était déjà consultable en ligne; ce qui est nouveau, c’est que l’ensemble des tableaux et notes est désormais accessible.

Cette mise à disposition est proposée par l’Alliance biblique française pour célébrer le bicentenaire de la naissance de Louis Segond,

La « NBS » est un de mes instruments de travail habituels, compte tenu de la qualité de sa traduction et des documents annexes qu’elle propose.

Voir en http://bible-etude-segond.com/.

Le nouveau « Théo », indispensable…

Le « Théo » nouveau est arrivé. Cette encyclopédie catholique de référence a été restructurée et complétée (la version précédente datait de 1993). Son nouveau « look » est plaisant, et la consultation facile; l’index et la table des matières sont bien conçus: une réussite, pour un ouvrage qui pour moi était déjà l’une des meilleures références, voire la référence, quand je cherche une information. Et ceci bien que nous soyons à l’heure d’Internet.

Le prix est élevé: 50 euros jusqu’à fin janvier, 60 ensuite. Mais le contenu le mérite.

Cela dit, quelques petites insatisfactions, du moins après un « feuilletage » très rapide. Elles concernent l’aspect oecuménique.

La version précédente du Théo était assez sommaire sur les confessions protestantes. Celle-ci est un peu plus développée, mais reste insatisfaisante. Ainsi par exemple ce qui est dit du Pentecôtisme n’a semble-t-il pas été homogénéisé (à la page 306 on indique qu’il est « très marqué par un caractère de secte dès ses origines »). Les chiffres totaux du protestantisme ne sont pas cohérents selon les parties de l’ouvrage. Autre exemple, plus surprenant: l’ouvrage attribue à Luther, page 753, ce qui est la pensée de Saint Paul sur la Loi.

Par ailleurs le protestantisme est classé implicitement dans les « autres religions », notamment page 1091… (et c’est également en ces termes que Mgr Dubost s’est exprimé lors de son exposé de présentation à La Procure).

On peut se demander si les auteurs ont fait relire leurs textes par des amis protestants, qui n’auraient pas manqué de signaler ces imperfections.

A côté de ces limites, qui après tout ne concernent pas le centre du sujet que l’encyclopédie entend traiter, Théo reste un ouvrage unique. Je travaille en ce moment à un exposé que je ferai sur « le salut ». C’est dans Théo que j’en ai trouvé la meilleure expression résumée: « C’est une réconciliation intégrale, avec soi, avec ses frères et avec Dieu » (p.753 – je cite ici la rédaction de l’ancien Théo, un peu différente).

Encore un détail étonnant: le nombre de pages du Théo a sensiblement augmenté… (de 1320 pages à plus de 1460), et pourtant l’épaisseur a diminué!

A consulter sans modération!

PS: Je voulais aussi signaler mon malaise concernant la façon dont le rôle du peuple juif dans l’Alliance et la révélation me semble esquivé: c’est traité, il est vrai, dans la partie biblique, mais ensuite on a l’impression que tout commence à Jésus-Christ. (Je complète ce P.S. par un mini-billet: « Foi juive, foi de Marie« ).