En deux occasions j’ai pu apprécier des façons de faire un peu originales, qui contribuent à donner à la messe encore plus de sens:
– Le prêtre qui présidait notre célébration aujourd’hui a choisi, pour le Credo d’abord puis pour le Notre Père, de se taire !
Je m’entends: il a prononcé les premiers mots, puis, au lieu de couvrir par sa voix et son micro la prière de l’assemblée, il a continué presque à voix basse, de sorte que c’était l’assemblée que l’on entendait.
L’assemblée priait ensemble, et s’entendait prier, ce qui n’est pas le cas d’habitude, où chacun essaie simplement d’accompagner le prêtre.
Très belle idée, à mon sens.
Une remarque un peu analogue pourrait valoir pour l’animation des chants quand ceux-ci sont bien connus de l’assemblée, et sous réserve bien sûr que l’animateur indique par des gestes le tempo.
Je crois d’ailleurs, mais c’est une question un peu différente, que dans certains pays il n’y a pas d’animateur de chant face à l’assemblée; l’animation se fait depuis l’assemblée elle-même.
– Deuxième exemple: dans une autre paroisse, il est habituel que tous ceux qui vont participer à l’animation (lecteurs, animateurs de chant etc.), arrivent à l’autel avec le prêtre, un peu comme le font habituellement les enfants de choeur. Ils se placent ensuite dans le choeur pour toute la durée de la cérémonie.
Voilà une belle façon de manifester la participation de tous à l’eucharistie, que nous célébrons ensemble, avec le prêtre comme président !