Un texte pour les non croyants « ouverts »

Je viens de rédiger et de mettre en ligne un texte de présentation du christianisme destiné à des personnes non-croyantes « ouvertes », c’est à dire n’ayant ni hostilité ni blocage.
Depuis toujours j’ai le souci de formuler le christianisme d’une façon compréhensible par les hommes de notre époque, mais je n’avais jamais essayé d’expliquer par exemple la prière ou l’eucharistie.
Ainsi pour la prière j’évite de parler de « dialogue avec Dieu », qui ne correspond pas strictement à la situation habituelle du chrétien. Pour la vie après la mort je m’efforce de ne pas en dire plus que ce qui ne peut guère être discuté. Etc.
Le point de vue des non-chrétiens comme des chrétiens m’intéresse, tant sur ce qui est déjà rédigé que sur ce qui, d’après vous, devrait être ajouté ou développé.
Lire: A un ami « ouvert ».

3 réflexions sur « Un texte pour les non croyants « ouverts » »

  1. Gladys

    Je trouve que le texte « à un ami ouvert » pour dire le christianisme dans un langage accessible est bien car même les points essentiels du christianisme ne sont plus connus par beaucoup de personnes à notre époque

  2. alainx

    À un chrétien « ouvert »… Enfin, si ça existe… !
    ——-
    Plutôt que l’existence d’un être supérieur, ayant résidence ailleurs, je préfère croire en l’Homme, sujet d’une évolution de la vie, portant en lui une dimension de transcendance, (un plus que soi en soi), non pas d’origine divine (venant d’ailleurs), mais appartenant en propre à l’Humanité en chemin d’humanisation progressive depuis la nuit des temps, des frontières de l’animalité jusqu’à l’homme total, qui représente l’horizon du développement pour les millénaires à venir. Horizon sans cesse repoussé et toujours indépassable À chacun de faire sa part, et je veux bien prendre à mon compte les paroles de votre leader Jésus : « aimez-vous les uns les autres »…

    La force d’amour et le produit de cette évolution, par conscience progressive d’un destin commun. Comme une sorte de nécessité vitale, qui peut s’exprimer de manière certes un peu simpliste, mais qui n’en est pas moins juste : « faites l’amour, pas la guerre ! ». Cela frise presque le bon sens, même si pour y parvenir il faut parcourir un long chemin, pour se désengluer de ce qu’il est convenu d’appeler « la loi de la jungle », qui a prévalu pendant quelques millions d’années…. Mais nul besoin d’un Dieu pour initier cette force-là en l’Homme. Elle est apparue à son heure.

    On ne peut cependant nier l’existence de Dieu en tant que produit intrapsychique créé par l’homme, pour l’aider à croire en lui-même. Une sorte d’idéal inventé pour permettre un plus d’humanisation. L’idée n’est pas idiote ! Je dis souvent, sans y mettre aucune ironie : Dieu existe comme le père Noël existe.

    Ce que vous dites ensuite à propos des pratiques chrétiennes, c’est ce que l’on rencontre ordinairement chez ceux qui ont besoin de se créer une religion. Pour qu’elle existe et perdure il faut des rites, des sacrifices, une hiérarchisation, un culte du sacré, etc. (voir à ce propos les excellentes analyses d’un Régis Debray par exemple).

    Là où le bât blesse c’est « l’invention » du monothéisme… Parce que dès lors que l’on détient « le vrai Dieu », et qu’on se retrouve plusieurs religions à revendiquer qu’on détient « le Vrai »… … Houlala ! … c’est forcément la porte ouverte à toutes les dérives pour l’imposer aux autres. L’histoire de l’humanité regorge d’exemples de « guerres de religion » qu’il est inutile de développer ici… Sans compter les opérations de conversions en masse, manu militari… Et d’ailleurs, en 2011, cela fleurit et refleurit sans cesse ! Voir tous les intégrismes de tous poils…

    Non, décidément, votre « être supérieur » ne me séduit pas vraiment… Surtout s’il faut une religion pour l’entretenir !…

  3. Musso Bernard

    Bonjpur Alain
    Croyant je ne cherche pas à imposer mon « Dieu ».
    Peu importe d’ailleurs qu’on l’appelle yavhé ou Allah.
    Religions oeuvres d’hommes donc imparfaites comme la politique ou autres.
    Je crois parce qu’à quarante ans quelque chose m’a forcé à lire la Bible, ce souffle fort je l’ai ressenti plusieurs fois dans ma vie. Souffle qui a parlé par les prophètes.
    Enfin, si on regarde les quatre mille ans d’histoire connus, on s’aperçoit que l’homme tourne en rond, il recommence toujours ses erreurs, accepte peu l’expèrience des autres. Un syndicaliste dont j’ai oublié le nom disait: »les jeunes rejettent les institutions quelles soient politiques ou religieuses ». Il a fallu que Dieu se fasse homme sur terre pour pardonner nos errances. Grâce à Jésus nous serons tous sauvés croyants ou non
    Tu vois pour moi seul l’amour compte que cet amour soit issu d’une religion ou de l’humanisme importe peu.
    Bernard

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