Quand nous récitons le chapelet, les paroles du « Je vous salue Marie » sont simples et claires; celles du Notre Père sont moins évidentes.
On pourrait peut-être les exprimer comme suit:
Seigneur Dieu, Père de tout ce qui est, Apprends-nous à vivre dans l’amour. Fais de nous des instruments de ton amour. Que ta volonté en nous soit faite. Mets en nous chaque jour ton Esprit. Donne aux hommesla nourriture dont ils ont besoin. Apprends-nous à pardonner à ceux à qui nous en voulons. Aide-nous dans la tentation. Délivre-nous de nos péchés.
J’ai un peu hésité sur le mot « nourriture », car « l’homme ne vit pas seulement de pain » (Mt 4.4 et par.). Mais nourriture inclut bien tout ce que le Seigneur nous donne.
NOTE: J’ai fait quelques changements depuis la version initiale. Notamment en rendant la première ligne plus claire, plus complète.
Après un an de travail, voici mon nouveau livre, sur la Bible! Un peu comme mon livre « Les mots et la foi« , c’est un dictionnaire de mots ou de noms, associant à chaque entrée une série de citations bibliques. 350 pages… Exemple:
A partir de plus d’un millier de termes, noms, ou expressions figurant dans la Bible, je propose au lecteur, débutant ou expérimenté, d’approfondir ses connaissances, de rapprocher des mots ou des passages, etc., de se poser des questions.
Le livre s’adresse en partie aux débutants, comme mon livre précédent. Mais il est en même temps un peu technique, et devrait intéresser celles et ceux qui aiment lire la Bible et réfléchir; approfondir leurs connaissances.
Certains points sont développés dans des encadrés, par exemple l’histoire d’Abraham, les douze « petits » prophètes, etc. Des tables et de nombreuses annexes complètent le livre. La bibliographie renvoie à de nombreuses ressources (yc Internet).
Le livre peut être commandé chez tous les libraires (pas les maisons de la presse).
*** Il est aussi disponible au format Kindle (sur le site Amazon), ainsi qu’au format ePub (sur le site BoD) – PRIX 1 euro ! – !!
Vos commentaires son bienvenus ! Ecrivez-moi en commentaire à ce billet de blog, en mentionnant votre adresse mel (que je ne publierai pas) si vous voulez engager un dialogue. Bonne lecture!
C’est le titre d’un livre que je viens de lire. Son auteure, Laetitia Colombani, m’était inconnue, mais ne l’est pas de Wikipedia, en raison d’une part de son autre livre, « La tresse », qui s’est vendu à … un million d’exemplaires dans le monde, et aussi de son activité cinématographique.
« Les victorieuses » décrit – en lien avec l’histoire d’une femme qui cherche à se reconstruire – toute une galerie de femmes ayant vécu des misères profondes, très diverses. C’est au sein du « Palais de la femme », vaste immeuble de l’Armée du Salut au coeur de Paris, que nous les rencontrons. Difficile de ne pas être ému; et j’ai pensé à telle ou telle femme, mendiante, que j’ai croisée dans les rues de Paris. L’histoire de ce « Palais de la femme » est également contée: créé vers 1920 par l’énergie considérable de sa fondatrice, qui y a laissé sa vie. Beau livre.
Ayant une voiture d’origine étrangère (asiatique), j’ai remarqué depuis longtemps que le manuel fourni est mal traduit, et avec un index dont la logique m’échappe – en fait c’est bâclé: il faudrait déjà pour l’index une meilleure utilisation de différentes tailles de caractères.
Un peu plus gênant, et que je viens seulement de découvrir: une des commandes du GPS est mal traduite – sans doute à partir de l’anglais!
Je me demandais comment retrouver l’historique de mes demandes de destination… Je viens seulement de comprendre – au bout de plusieurs années !- que le bouton intitulé « Dernier »… signifie en fait « DernierS » ! Quand on appuie dessus, on retrouve toutes les destinations demandées: l’historique en somme.
Mais pourquoi « dernier » au singulier? Tout simplement , je pense, par une mauvaise traduction de l’anglais!! En anglais LAST est ambigu ! Il peut vouloir dire « dernier » ou « derniers » ! Il faudrait que le bouton s’appelle « Derniers » !!
Cette allusion aux « Béatitudes » (« Bonheurs et « Malheurs » de l’évangile) veut introduire un billet de réflexion sur le site de déclaration des impôts… Mon idée est que dans toutes les écoles où l’on forme des informaticiens, on devrait donner ce site comme base d’une semaine de travail: « Comment amélioreriez-vous ce site?« Pour aller directement au but: Le site comprend : – Des ambigüités ou manques de clarté dans le vocabulaire: certains mots peuvent avoir (=ont!) plusieurs sens – ou encore, ne sont connus que des initiés! – Des difficultés – que tout le monde a expérimenté je pense – pour circuler entre les rubriques et sous rubriques.
Mon idée est que c’est pour une part inévitable, mais que ce serait un bon exercice pour des étudiants de se frotter à la question: de découvrir notamment combien la sémantique est importante et difficile !!! Et d’autre part combien « expliquer un modèle » (= donner à l’utilisateur des clefs sur le plan du site) est difficile aussi. J’ai peur que ces deux sujets soient négligés dans beaucoup de formations informatiques, même celles où on se soucie de modélisation.
(Un mot personnel: J’ai présidé un groupe de travail informatique international … de modélisation!)
En cette période où la Russie vient de lancer une guerre contre l’Ukraine, je pense d’abord à la phrase de Jésus: « Ce genre de démon ne se chasse que par la prière et par le jeûne »(Mt 17,21). Donc prions; donc jeûnons. Prier, avec un chapelet dans la poche, ce n’est pas difficile. Prions, prions! Jeûner, c’est peut-être d’abord simplement changer une habitude alimentaire (chocolat?).
Ce que Dieu peut changer en nous, c’est notre regard, nos actes; nos paroles. Une âme qui s’élève élève le monde. Critiquer, juger, est facile. S’ouvrir à Dieu pour qu’il fasse de nous un instrument de sa paix est plus utile. Se centrer sur ce qui est positif: ce que font des gens pour remédier au problème. Ignorer ce qui est violent, négatif.
Se remettre entièrement à Dieu, pour qu’il fasse de nous ce qu’il voudra.
Cela ne vous dit peut être rien: Il s’agit, 3 fois par jour, de respirer à 6 respirations par minute, pendant 5 minutes. Et on dit – notamment le célèbre médecin (décédé) David Servan Schreiber – que c’est très efficace pour la santé…
Je ne connaissais pas.. Ou du moins je connaissais, de nom, quelque chose qui s’appelle « cohérence cardiaque ».. Eh bien, c’est cela !
Quel drôle de nom! En entendant ce nom j’imaginais des appareils, un suivi médical, que sais-je!
Là j’ai commencé à l’essayer, simplement assis sur mon siège, en regardant mon réveil, pendant une minute: cela fait une respiration (avec une vraie inspiration) toutes les dix secondes: juste le temps de bien inspirer et d’expirer calmement. Plus tard ce matin, je me suis allongé, et j’ai simplement pensé à ma respiration… C’est bête à dire, mais d’habitude, quand je me relaxe, je pense plus à telle ou telle partie du corps, à mes tensions, etc. Là j’ai simplement laissé ma respiration aller (et venir 😉 )
C’est très bien! Je n’ai donc pas encore vraiment pratiqué cette méthode, mais rien que le fait de penser « respiration », de penser plus à la respiration, de laisser la respiration aller, un peu plus profonde que d’habitude, au lieu de penser « tensions dans mon corps », est un changement intéressant.
Parmi les changements dans la nouvelle traduction liturgique de la messe, celui qui soulève le plus de surprise est, dans le Symbole de Nicée (le Credo long), le remplacement de la formule « de même nature que le Père » par « consubstantiel au Père« .
Le texte latin comprend en effet ceci: d’abord « genitum, non factum » (engendré, non pas créé), puis « consubstantialem Patri« . Mais que veut dire « consubstantiel » ? C’est la traduction latine d’un terme grec (Omo-Ousios) utilisé par le Concile de Nicée, pour affirmer que Jésus est pleinement Dieu: il a « une même substance » avec le Père; il est en quelque sorte « tiré de la substance du Père« .
Il est « un même être avec le Père« .
Jésus lui-même, en Jean 10,30 dit: « Le Père et moi, nous sommes Un« .
C’est d’ailleurs ainsi que le missel anglais et le missel allemand traduisaient: « Of one being with the father » et « Eines Wesens mit dem Vater ».
Dire « Un avec le Père » ne serait pas suffisant: car c’est de la participation à l’être même du Père dont il s’agit, et non pas d’une unité de pensée ou d’action.
La traduction « de même nature » qui était utilisée en France était donc trop vague; fausse en y réfléchissant… D’abord, le Christ a deux natures! N’est-il un avec le Père que quand il est dans sa nature divine? Mais surtout cette expression ne traduisait pas le sens fondamental de l’expression latine: elle n’affirmait pas l’unité de Dieu. Elle pouvait laisser penser que nous avons deux dieux.
« Un même être avec le Père », ou « Étant un même être avec le Père » auraient été de meilleures traductions – et auraient peut-être pu être acceptées par Rome. Il serait intéressant de savoir si ce débat a eu lieu.
J’ai parlé dans un billet précédent de la brève fiche ”Changements dans la messe” que j’ai réalisée à destination des participants à la messe.
Je viens de réaliser un texte beaucoup plus complet (8 pages A4), qui décrit de façon détaillée les changements qui interviennent dans ce que dit le prêtre. J’ai pensé que cela pouvait être utile, d’une part à toutes celles et tous ceux qui s’intéressent de façon plus approfondie à la messe, et d’autre part ceux des prêtres qui ne connaissent pas déjà la nouvelle version par coeur 😉 !
Pour ce travail, je me suis basé sur le livre de l’AELF paru il y a bientôt deux ans: ”Découvrir la nouvelle traduction du missel romain”, qui indique en bleu les changements. Parmi les prières eucharistiques, le livre mentionné ci-dessus ne couvre pas les prières ”pour la réconciliation”, ”pour des circonstances particulières” ou ”pour les assemblées avec enfants”. Pour les préfaces, le livre n’en couvre que deux.